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France : « Journée morte » des greffiers et avocats pour protester contre la réforme de la justice

Si personne ne s’oppose à la nécessité de moderniser notre justice, les associations du monde judiciaire belges et françaises revendiquent que ces réformes se fassent dans l’intérêt du justiciable. Il ne s’agit pas d’ « augmenter le nombre d’affaires traitées chaque jour par la justice sans augmenter ses moyens humains et matériels, et ce, en sacrifiant la qualité de la justice rendue » écrivait Sylvie Borrel membre du Syndicat de la magistrature. Créons une réelle concertation entre les politiques et les acteurs du monde judiciaire pour une justice qui reste au service du/de la citoyen.ne.

La justice pour tous. Vraiment ?

Longue analyse pédagogique dans le journal levif sur l’aide juridique actuelle en Belgique. Elle met notamment en avant comment, depuis la réforme de 2016, les justiciables ont de plus en plus de mal à avoir accès à la justice. Cet accès pourtant garanti par plusieurs instruments nationaux et internationaux (Art. 23 de la Constitution belge, art. 6 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales et art. 47 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne), ne semble plus d’actualité aujourd’hui. Cette réforme a été attaquée devant la Cour constitutionnelle par plusieurs associations, l’arrêt est attendu dans quelques semaines.

France : journée « justice morte » des avocats : les tribunaux au ralenti

(FRANCE) : La situation de la justice préoccupe également nos collègues français.e.s. Depuis le 15 février 2018, la mobilisation ne cesse de s’agrandir en France. Plusieurs actions ont été menées aujourd’hui dans le cadre de la journée française de la « justice morte ». Extrait de l’article : « Nous affirmons à nouveau notre opposition au projet de loi de programmation de la justice, dicté par une vision purement gestionnaire au mépris des droits fondamentaux », a dit Me Antoine Paullian, bâtonnier du barreau de Pau.

Quel avenir pour les lieux de justice à Tournai ?

« Rationaliser la justice pour la rendre plus efficace ». Qui pourrait s’opposer au souhait de voir notre justice se moderniser ? Personne. Pourtant, son évolution ne se fera pas sans un investissement massif. Comme le dit Jean-Philippe Rivière (Bâtonnier de Tournai) dans l’émission, « Je n’ai jamais vu un ordinateur qui fonctionnait au milieu d’un champ. Ces ordinateurs et ces systèmes informatiques nécessiteront des bureaux pour les abriter, eux et les gens qui les utiliseront, de manière sereine ». Commençons par refinancer la justice afin qu’elle puisse (continuer d’) assurer les rôles qui sont les siens dans notre démocratie.

Des témoins dénoncent les conditions de travail HALLUCINANTES de la Justice : la lenteur s’explique…

Quelques témoignages de greffier.ère.s sur le manque inquiétant de personnel et de moyens qui touchent à leur profession. Bien souvent moins médiatisé que les avocat.e.s et les juges, le personnel judiciaire est pourtant essentiel au bon fonctionnement de la justice. L’ASM soutient avec conviction leurs revendications.

Jean-Pierre Buyle : « Les pouvoirs exécutif et législatif ont en horreur le pouvoir judiciaire »

Interview de Jean-Pierre Buyle sur la situation du pouvoir judiciaire belge.

« Help justice » : des centaines de toges noires sur la place Poelaert à Bruxelles

« Les magistrats, soutenus par les barreaux, par de nombreux autres acteurs de justice et par des associations d’étudiants en droit, se sont réunis sur la place Poelaert à Bruxelles, devant le palais de justice, pour exprimer leur insatisfaction face au manque de moyens accordés au pouvoir judiciaire. »

Tam Tam #NotreRéalité sur la justice

Très bonne synthèse de la situation de la justice en Belgique. Extrait de la vidéo : « les lieux de justice eux-mêmes sont rendus inaccessibles. La fermeture de 25 justice de paix et de 67 lieux d’audience est en cours. »

Le CSJ se pose des questions sur la création du tribunal de commerce anglophone

L’ASM partage les remarques et les inquiétudes du Conseil Supérieur de la Justice (institution indépendante qui veille au bon fonctionnement de la justice) au sujet de ce nouveau tribunal : indépendance des juges, financement opaque, rupture d’égalité dans l’accès à la justice entre le/la citoyen.ne et les grandes entreprises. Ce tribunal de commerce anglophone à Bruxelles est-il le symbole d’une justice à deux vitesses ?

« Dire le droit et être compris » : un ouvrage pour convaincre les magistrats de se faire comprendre des justiciables

La presse fait écho de la parution de l’ouvrage de l’ASM « Dire le droit et être compris ».

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