« Dire le droit et être compris » : un ouvrage pour convaincre les magistrats de se faire comprendre des justiciables
La presse fait écho de la parution de l’ouvrage de l’ASM « Dire le droit et être compris ».
La presse fait écho de la parution de l’ouvrage de l’ASM « Dire le droit et être compris ».
« Les magistrats, soutenus par les barreaux, par de nombreux autres acteurs de justice et par des associations d’étudiants en droit, se réuniront mardi à 15h sur la place Poelaert à Bruxelles, face au palais de justice, pour exprimer leur insatisfaction face au manque de moyens accordés au pouvoir judiciaire. »
Les étudiant·e·s, professionnel·le·s du monde judiciaire et tous les citoyen·ne·s se mobilisent le 20 mars à 15h00 au palais de justice !
(FRANCE) : Depuis les grands rassemblements du 15 février 2018, le monde judiciaire français s’unit pour dénoncer les réformes de l’exécutif (suppression des tribunaux de proximité, absence de concertation, etc.). L’ASM soutient leurs revendications pour que la justice reste un service public au service des citoyen·ne·s.
« Op dinsdag 20 maart zullen de magistraten om 15.00 uur verzamelen op het Poelaertplein, voor het Brusselse justitiepaleis, om hun ongenoegen te uiten. ‘De alarmkreet die drie jaar geleden geslaakt werd, is niet gehoord, de regering blijft hetzelfde nefaste beleid voeren’, zegt Manuela Cadelli van de Association Syndicale des Magistrats (ASM) »
Magistrat·e·s et avocat·e·s doivent s’unir pour exiger une justice de qualité accessible à tou·te·s. « L’état de la Justice fait fuir le justiciable. Mais justice est-elle pour autant faite ? Ce qui est certain, c’est que le manque de moyens fait le lit de l’impunité, et donc de l’Etat de droit. Et donc aussi du métier d’avocat. » souligne Me Eric Gillet dans l’article.
Interview de Marie Messiaen juge au Tribunal du travail du Hainaut et membre du conseil d’administration de l’ASM. Abstract de l’interview : « Avec l’ensemble de l’appareil judiciaire, elle est inquiète pour la Justice en tant que 3e pouvoir. La Justice manque de moyens, mais elle manque aussi d’effectifs. Les réformes, de plus en plus nombreuses, empêchent l’appareil judiciaire de fournir aux citoyens un service public de qualité. »
« Chaque juge conscient de ce rapport de force qui marque sa rencontre avec un justiciable est tenu d’abord par une stricte obligation de respect et d’humanisme qui l’amène normalement à lui éviter tout risque d’indiscrétion et d’exhibition de ce qui se dit et est révélé lors de cet entretien. » extrait de l’opinion de Manuela Cadelli sur le film ni juge ni soumise.
« Mais dans le même temps, ses paroles sont empreintes d’une telle empathie, d’une telle humanité, d’un tel sens pédagogique qu’on a le sentiment que ses « clients » ont pour la plupart dû retirer quelque chose de positif de leur confrontation avec une telle pratique de la justice. Et puis quand même, sans que ce soit un passe-droit à faire n’importe quoi, tous ces gens majeurs ont donné leur accord à être filmés… » extrait de la réponse de Marco Lamensch, cocréateur, avec Jean Libon, de l’émission « Strip-Tease ».
« Pour le bâtonnier du barreau de Huy, Pascal Bertrand, les dernières réformes décidées par le gouvernement fédéral ont des impacts sur le palais de justice de Huy, avec pour effet notamment de mettre en péril la justice de proximité » Une justice de qualité est une justice de proximité.
L’ASM relaie l’invitation du Gresea au séminaire juridique intitulé « Alerte sur les récentes évolutions du droit du travail en France et Belgique » qui aura lieu le 29 mars prochain à l’ULB, entre 14h et 17h. A cette occasion, Marie-Laure Dufresne-Castets, avocate en France, viendra présenter son ouvrage qui sera discuté par trois juristes belges, Jan Buelens, Filip Dorssemont, et Mireille Jourdan.
Le Gresea organise également, dans la foulée du séminaire et toujours à l’ULB à partir de 18h30, une projection du film « Les Contis » et une conférence débat sur le même thème pour un public plus large.
Vous y êtes évidemment également les bienvenu.e.s
« La différence de rémunération s’explique en partie par la pyramide des âges : si la profession se féminise (2349 avocates sur les 5123), les femmes avocates sont surtout présentes dans la tranche d’âge des 20-29 ans (65 %), puis des 30-39 ans (53 %). Or, c’est après 40 ans, dans les âges où les hommes sont largement majoritaires dans la profession, que la rémunération grossit. »