Premier Apéro de L’ASM au Wine bar Mouchart
Ce 22 décembre 2022 a eu lieu à Bruxelles notre premier « Apéro de l’ASM ».
L’idée était de se retrouver dans un endroit cosy pour boire un verre tout en écoutant Damien Vandermeersch et Thierry Belin débattre sur le thème « Vivre dans une société au risque zéro est-il envisageable et souhaitable ? ». Avocats, magistrats et citoyens lambda ont été nombreux à répondre présents et à participer au débat.
RDV pris pour une seconde édition à Namur. Infos suivront.
« Aujourd’hui on attend de la justice qu’elle punisse et qu’elle fasse moins de droit »
Dans l’Echo de ce 11 décembre, Manuela Cadelli dresse l’état des lieux de la Justice contentieuse que vous pouvez retrouver dans son dernier ouvrage La légitimité des élus et l’honneur des juges aux éditions Samsa.
Retrouvez l’article ici
Crise d’accueil : mort de l’état de droit
Ce 1er décembre 2022 des avocats bruxellois ont organisé un rassemblement devant le cabinet du Ministre de la Justice. L’ ASM a été invitée à prendre la parole, ce qu’elle a fait étant donné la gravité de la situation et, en particulier, l’inexécution constante et massive des décisions de justice, pourtant exécutoires.
Vous trouverez l’intervention de notre présidente Marie Messiaen ici.
Et voici la vidéo réalisée par les avocats : https://we.tl/t-96upXai6V8.
Table ronde à la Commission européenne sur le rapport sur l’état de droit 2022
Ce 25 octobre 2022, l’ASM a été invitée à la présentation du premier rapport sur l’Etat de droit en Belgique et a pu formuler ses observations.
Lire le rapport
L’aide à la jeunesse à l’agonie
Face à l’indifférence du monde politique, les juges de la jeunesse et le parquet de Bruxelles sont récemment montés au créneau afin de dénoncer les conséquences des politiques d’austérité sur le secteur de la jeunesse.
Monsieur le juge Olivier Mallinus, dénonce, à raison, le manque cuisant de moyens alloués à l’aide à la jeunesse et à la justice des mineurs en général.
Retrouvez la vidéo sur La RTBF 24/10/2022
Une prison n’est pas un Tribunal
Alors que l’Exécutif fédéral du Royaume vient tout juste d’inaugurer la nouvelle prison d’Haren – que dit-on, le village pénitencier – Maître H. Laquay, nous fait part, de manière très juste, de ses craintes quant à l’objectif du Gouvernement d’y organiser des audiences judiciaires.
N’en déplaise aux dictats de l’économie et de la sécurité, la prison n’est pas un tribunal et le tribunal n’est pas une prison. Au nom de la séparation des pouvoirs, ces lieux gagnent à être séparés.
Dans le prolongement des craintes de Maître H. Laquay, l’Association syndicale des magistrats souligne que la tenue d’un procès en visioconférence ne pourrait davantage être la solution à la tenue des audiences en prison.
Voir l’article dans La Libre 12/10/2022
La perception immédiate versus État de droit
Récemment instiguée par l’Exécutif fédéral, la transaction pénale immédiate fragilise considérablement notre État de droit. D’une part en privant le citoyen d’avoir recours à l’édifice juridictionnel et, d’autre part, en prenant le risque de punir des innocents par l’élargissement du filet pénal.
En effet, le recours à la transaction pénale immédiate joue davantage le rôle « d’alternative au classement sans suite du Ministère public » plutôt qu’un moyen de faire diminuer la petite délinquance.
Ainsi, il est indéniable qu’une tendance lourde se dessine de mettre à charge du prévenu la responsabilité de contester en justice les poursuites, « présumées fondées », dont il fait l’objet.
Voir l’article dans Alter Echos du 13/10/2022
Le nouvel essai de Manuela Cadelli ou le devoir de militance des juges
Dans une interview dans La Libre, Manuela Cadelli s’exprime à propos de son dernier essai « La légitimité des élus & l’honneur des juges » paru aux Editions Samsa. Elle invite les juges à être des lanceurs d’alerte pour éviter que le pire de l’Histoire ne se reproduise. Elle poursuit : La Shoah est la preuve historique qu’on ne peut pas se passer des droits de l’homme, qu’on ne peut pas maintenir un monopole de légitimité démocratique dans le chef des seuls élus. L’élection, ce n’est pas rien, c’est un grand progrès civilisationnel mais cela ne suffit pas à empêcher que le pire ait lieu.
Retrouvez l’intégralité de l’article de La Libre 08/09/2022
Carte blanche de Manuela Cadelli dans la Libre du 08/08/2022
Quand la question de l’avortement relève d’une liberté publique – à l’instar des libertés d’expression et de manifestation – et non d’un droit comparable aux droits aux soins de santé ou à l’enseignement…
Voir l’article de La Libre 08/08/2022