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Une bouffée d’oxygène pour la magistrature ?

Le 30 avril 2018, le Moniteur belge annonçait le nombre de places vacantes de stagiaires judiciaires pour l’année 2018-2019 : 15 néerlandophones et 31 francophones. Le CSJ évoque, dans son communiqué de presse, la difficulté pour le sud du pays à remplir ces places vacantes : « Sur 175 places de magistrats francophones déclarées vacantes en 2017, seules 89 ont pu être pourvues, aucune personne ne s’étant portée candidate pour 86 places. Le manque d’attrait touche principalement la fonction de substitut du procureur du Roi. » L’ASM se réjouit de l’augmentation du nombre de places de stage. Néanmoins, pour compléter le communiqué du CSJ, nous ne pouvons pas faire peser la responsabilité du manque d’attractivité de la fonction sur l’image négative qu’en renvoient les magistrat.e.s. Nous pensons, au contraire, que ce désintéressement pour notre fonction doit être imputé à la charge et aux conditions de travail, ainsi qu’au manque de considération du pouvoir exécutif envers le judiciaire. De plus, les nouvelles règles concernant les pensions ont pour conséquence que les avocats en milieu ou en fin de carrière postulent beaucoup moins qu’avant. La magistrature a beaucoup à perdre de se priver d’avocats expérimentés, qui avaient recours à la « 3ème voie » (examen oral uniquement).

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