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Justice de paix : moins de juges, moins de greffiers, moins de moyens… mais plus de travail

Justice de proximité, proche du/de la citoyen.ne et constamment mise sous pression, la justice de paix a de plus en plus de mal à fonctionner correctement. Pourtant, avec plus de 400 000 dossiers par an, elle est en première ligne sur le terrain. Comme le souligne Jean-Paul Goffinon, juge de paix suppléant au canton de Ciney, il est le premier à ressentir les effets d’une paupérisation de la population. Nous devons absolument concilier les objectifs d’une justice « rapide et efficace » (dixit le ministre) à l’ambition d’une justice humaine, qui prend le temps d’écouter et d’expliquer. Surtout que les deux objectifs ne sont pas en soi incompatibles mais, cela doit passer par une augmentation du personnel (remplir les cadres serait un bon début) et un refinancement à la hauteur de la mission du service public de la Justice.

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