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Les Cours et Tribunaux demandent aux politiques « une augmentation du budget de la justice »

Après les annonces préélectorales de différents mandataires politiques dont celle de l’ancien ministre de la justice Koens Geens (1), le Collège des cours et tribunaux réaffirme le besoin de financement de l’Ordre judiciaire.

Pour exemple, bien qu’une loi de gestion autonome existe depuis 2014, « le service d’appui du Collège des cours et tribunaux n’a toujours pas reçu les moyens et le personnel nécessaires pour mener les missions qui lui sont confiées par cette loi ».

Les infos sur le site bx1.be

Pour revenir sur les chiffres de la justice, voici un petit récapitulatif réalisé par la RTBF le 13 mai 2019

La banque de données des jugements se fait attendre

Le Ministre de la Justice a décidé de ne plus investir dans la technologie utilisée pour la banque de données des jugements. Pour rappel, en juin 2016, un important accord avait été trouvé entre les différents acteurs et actrices du monde judiciaire. Parmi les projets proposés, un logiciel appelé Vaja (Vonnis, Arresten, Jugements, Arrêts) qui, à terme, devait être une vaste base de données reprenant les arrêts et jugements. Deux ans plus tard, le Ministre a décidé de renoncer à ce projet d’envergure. La justice numérique est, depuis plusieurs années, au centre des préoccupations du monde judiciaire. Nous avons participé à un colloque en ce sens le 8 juin dernier : « Bruxelles : Le juge et l’algorithme : juges augmentés ou justice diminuée ? ». Nous vous invitons à lire le numéro de Justine (qui paraitra à la rentrée) qui synthétisera les conclusions de ce colloque scientifique organisé par le CRIDS (Centre Information, Droit et Société) de l’UNamur.

Plus d’infos sur RTL.be

Projet de réforme : 654 pages qui veulent réformer la profession d’avocat

A l’instar de Me Nicolas Alaimo, l’ASM s’inquiète de la dérégularisation de la profession d’avocat et soutien ses propos : « Or, si l' »input » diminue, c’est le fruit d’une volonté politique poursuivie par le ministre de la Justice qui a décidé de résorber l’arriéré judiciaire non pas en donnant à la Justice les moyens d’y faire face, mais en éloignant radicalement les justiciables de la Justice, ce qui va conduire, in fine, à sa privatisation. »

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