Interview d’Anne Gruwez : « L’égalité homme-femme n’existe pas, nous sommes complémentaires et c’est ça qui est beau ».
Interview truculent de ce personnage haut en couleur qu’est ANNE GRUWEZ, juge d’instruction bruxelloise, qui nous emmène, le temps d’un instant, dans les méandres de ses pensées et de ses avis forgés d’une part par l’actualité politico-juridique et d’autre part par des années d’expérience et de vécu au sein de la magistrature belge.
L’article complet sur le site de l’echo
Crise sanitaire : les juges français au secours de l’Etat de droit
Au cours de la crise sanitaire, certains Etats ont pris prétexte du combat contre la pandémie pour adopter des mesures gravement attentatoires aux libertés fondamentales. La presse a fait état de dispositions prises en Hongrie ou en Pologne. On a moins parlé de la situation en France, et notamment de la possibilité donnée de prolonger les détentions provisoires sans décision d’un juge. Sous le titre « l’honneur des juges », l’article ci-dessous retrace le combat des juges français pour la préservation de l’Etat de droit.
Voir l’article sur le site de Mediapart
Crise sanitaire : la Justice sous contrôle
La Ligue des droits humains s’inquiète des mesures prises par le gouvernement en matière de Justice lors de la crise sanitaire. Elle dénonce la mise au pas de la Justice par le pouvoir exécutif et l’absence de prise en considération des intérêts des justiciables.
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Coronavirus et droits de la défense : le diable se cache dans les détails.
La crise de la Covid-19 a aggravé la situation des détenus dans les prisons, privés de liens sociaux. Une avocate dénonce le régime qui leur est imposé et plus généralement, la politique pénitentiaire.
Les infos dans Le Soir
Chronique de la vie d’une juge d’instruction pendant le coronavirus.
La Justice a continué à fonctionner au cours du confinement. Une juge d’instruction raconte son quotidien en ces temps perturbés. Les réalités n’ont pas changé. C’est le quotidien des magistrats confrontés aux troubles de la vie sociale, en particulier aux violences domestiques renforcées encore par l’enfermement imposé.
Retrouvez l’entièreté de sa chronique sur le site de la libre
Carte blanche – décision de la Cour suprême des Pays-Bas en matière climatique
Le 20 décembre, la Cour suprême des Pays-Bas a rendu une décision historique dans un conflit opposant la Fondation Urgenda à l’Etat néerlandais sur la question climatique. La Cour suprême ordonne à l’Etat néerlandais de réduire les émissioons de C02 « d’au moins 25 % d’ici à la fin de 2020 par rapport aux niveaux de référence de 1990 ».
C’est la première fois que la plus haute instance judiciaire d’un pays, saisie par des citoyens, oblige un gouvernement à prendre des mesures pour le climat mettant en avant la responsabilité d’un Etat à protéger la santé et la vie de sa population. Cette décision influencera peut-être les juridictions de plusieurs pays où des actions judiciaires similaires ont été introduites par des citoyens, notamment en Belgique.
Elle galvanisera peut-être aussi la motivation de tous les citoyens qui se mobilisent partout dans le monde autour de la question climatique.
Elle rappelle enfin combien le rôle des juges est essentiel et croissant dans les domaines où la société civile n’arrive pas à se faire entendre, notamment lorsque les droits fondamentaux sont en cause.
La carte blanche sur le site du Soir
Les Cour constitutionnelle, Cour de cassation et Conseil d’Etat tirent la sonnette d’alarme.
Fait exceptionnel : les trois plus hautes Cour du pays adressent, ensemble, une lettre au gouvernement pour tirer la sonnette d’alarme. Après 5 ans d’économie de plus de 2 % par an, la justice ne peut plus être rendue à temps et de manière qualitative. Il faut, demandent les trois Cours, mettre fin à ces coupes budgétaires, et réinvestir d’urgence dans la justice.
Le Tribunal de la jeunesse de Charleroi.
Une enquête fondée sur une immersion de plusieurs semaines au sein du Tribunal de la jeunesse de Charleroi : « Sans cesse confrontés aux faux pas des âmes humaines mais aussi à leur formidable capacité de rebondir, les juges de la jeunesse de Charleroi se heurtent tous les jours au manque de moyens de la justice. Un déficit qui blesse directement ceux que celle-ci devrait défendre : les mineurs » : plongée édifiante dans le microcosme du tribunal de la jeunesse de Charleroi, où l’on compose entre drames familiaux, jeunesse en danger et manque de place, manque de temps, urgences et piles de dossiers.
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