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« Un vieux mammouth pour moderniser la justice »

Le nouveau logiciel MaCH est déployé dans les juridictions bruxelloises. Même s’il ne s’agit que de l’actualisation d’une vieille application, l’ASM ne peut que se réjouir d’une telle avancée. En effet, de nombreuses initiatives ont vu le jour afin de faire passer la justice « de l’âge de la pierre au 21e siècle » (propos de Jean-Paul Janssens, actuel président du service public fédéral Justice, et Annemie Turtelboom, ancienne Ministre de la justice en 2014). Néanmoins, l’heure n’est pas encore au diagnostic. Si cette informatisation dont « le but est également et surtout de mettre au service du justiciable les avantages que pourra offrir cette modernisation de la Justice, en terme de diminution de coûts, de rapidité, de simplicité et d’efficacité » (presscenter.org à propos du projet Phénix), nous ne devons pas passer à côté de problèmes primaires encore plus criants. Le manque de fournitures de base comme des stylos, des feuilles ou encore des imprimantes, sont autant d’éléments qui nous permettrons d’être réellement au service du/de la citoyen.ne.

Le langage juridique clair

L’ASM a été pionnière dans la promotion de l’utilisation, par les acteurs du monde judiciaire, d’un langage juridique accessible à tous. Les ouvrages « Dire le droit et être compris », dont les premières éditions remontent à plus de 15 ans, font référence en la matière. L’ASM se réjouit que le CSJ se soit emparé de cette problématique, au travers de son projet « Epices » et en fasse une priorité. Le CSJ a raison de souligner que la problématique dépasse celle des écrits judiciaires (jugements, arrêts,.. ) mais touche également les textes de lois. L’ASM soutient les recommandées émises par le CSJ.

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