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La justice est-elle moins sévère pour les puissants ?

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » écrivait La Fontaine dans Les Animaux malades de la peste. Quatre siècles plus tard, la justice reste-t-elle plus clémente avec les puissants qu’avec les plus pauvres ? La réponse n’est pas simple. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la sensation d’une justice à deux vitesses (procédures différentes, niveau de maitrise des avocats, immunité parlementaire, etc.). Une autre question peut néanmmoins se deviner en filigrane. Quelle place a le juge dans la démocratie ? Est-il la simple bouche de la loi ou un contre-pouvoir politique ? La position de l’ASM est claire. Le juge doit pleinement jouer son rôle de contre-pouvoir au service du citoyen. Il ne s’agit évidemment pas de violer la loi mais de la questionner par rapport aux normes fondamentales supérieures (Constitution, Convention européenne des droits de l’homme, etc.). En d’autres mots, la juse doit être sortie de la sphère des gouvernants pour se placer au centre de la société civile et à son seul service.

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