Alors que la démission récente de Damien Vandermeersch et Joëlle Rozie marque la rupture entre le souhait des politiques d’un « tout-à-la-prison » et celui d’experts qui proposent des alternatives probantes, le Ministre de la justice a proposé en juillet 2018, la création de « maisons de transition ».
Il les présente comme des « mini-prisons qui doivent faciliter la réinsertion ». Ces maisons de détention de petites tailles laisseront une liberté accrue aux résidents pour faciliter leur trajet de réinsertion.
Pour l’instant, le projet n’a pas encore abouti mais un appel à candidatures a été ouvert par le ministre.
Plusieurs associations militent pour une évolution du rôle de la prison et du monde de la détention en général.
Nous citerons notamment : l’ASBL « Les maisons » ou encore l’Observatoire International des Prisons (OIP-Belgique) qui encourage le politique à « initier une réflexion plus vaste axée non plus sur une attitude réactive, mais sur une approche globale, intégrée et proactive, nourrie d’orientations qui combineraient court, moyen et long terme » (conclusion de l’OIP reprise d’un rapport du CPT- Comité européen pour la Prévention de la Torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants).
Affaire à suivre de très près.