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L’AG de l’ASM le jeudi 16 avril 2026 à Nivelles

L’AG de l’ASM

 

📍Quand ? Le jeudi 16 avril 2026

📍Où ? Palais de Justice de Nivelles, rue Clarisse 115 à 1400 Nivelles

📍À quelle heure ? 18h30

📍Comment s’inscrire ? via le Google Form qui vous sera bientôt communiqué

📍Informations complémentaires : 📩as*************@*****ok.com

 

 

 

Projection du film documentaire “Hors service” le 19 mars 2026 à La Louvière

Dans le cadre de la journée de la justice, l’ASM a le plaisir de vous convier à une séance de cinéma au Stuart à La Louvière le 19 mars prochain.
Le film projeté est l’indispensable et sensible documentaire “Hors-service” de  Jean Boiron-Lajous.
Synopsis : Six démissionnaires de la fonction publique sont réunis dans un hôpital abandonné. En investissant les lieux, les ancien·ne·s juge, policier, anesthésiste-réanimatrice, enseignante et facteur échangent sur la souffrance au travail et le conflit éthique qu’ils ont vécu suite au démantèlement du service public.
Plus d’informations suivront.

Colloque sur les violences institutionnelles.12 mars 2026

L’ASM prépare un colloque sur les violences institutionnelles. Il aura lieu le 12 mars 2026.

L’idée est de donner à penser les violences institutionnelles que subissent les acteurs qui “font” la justice : magistrats, greffiers et employés, violences qui ne sont sans doute pas sans lien avec les violences que subissent les justiciables.

Les orateurs qui ont actuellement accepté d’y intervenir :

Le matin : 

  • Sur l’aspect managérial de la question : le professeur à l’UCL Laurent Taskin, auteur avec Anne Dietrich d’un ouvrage intitulé Le Management humain (De Boeck 2024) ;
  • Sur les mots et le dévoiement du langage utilisé dans les palais et dans les relations entre le politique et les palais, nous attendons des nouvelles de Sandra Lucbert, autrice de Personne ne sort les fusils (sur les mots du Procès France Télécom) ;
  • Présentation par des magistrates membres de l’Association syndicale des magistrats, autrices d’un Livre blanc sur la démocratie interne des institutions judiciaires qui trace les pistes et propositions de “remèdes”
  • Peut-être un exposé sur la violence systémique des aides algorithmiques à la décision, telle que celle projetée par le Gouvernement Arizona de voir les juges assistés d’un algorithme de scoring (évaluation) du risque de récidive des justiciables. Violence tant sur le travail du juge que sur le sort du justiciable.

 

L’après-midi : 

  • Sur l’aspect clinique de la question : le professeur à l’UCL Thomas Périlleux lauréat 2024 du prix du journal Le Monde Penser le travail pour son livre Le Travail à vif. Souffrances professionnelles, consulter pour quoi ?, Erès, 2024 : « Le burn-out est une protestation qui n’a pas trouvé le chemin de la parole » », https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-question-du-jour/sante-mentale-au-travail-que-revele-l-epidemie-de-burn-out-9301637
  • la professeure à l’UCL Nathalie Grandjean, autrice de Le visage capturé qui y évoque en somme la violence de la numérisation ou prétendue “dématérialisation” des relations humaines et professionnelles ;

Toute la journée, comme intermèdes, une actrice “dira” les témoignages les plus percutants de violences subies au sein de la justice, témoignages recueillis à la faveur d’un sondage (anonyme) qu’organise en cette fin d’année l’Association syndicale des magistrats.

 

Vous trouverez tous les renseignements utiles pour l’inscription dans un avenir proche.

La vérité face à l’IA : le cas de la justice. À Namur ce 6 novembre.

La vérité face à l’IA : le cas de la justice

Manuela Cadelli qui publie chez Larcier son livre “Justice et IA, une enquête critique” sera interviewée par Dominique Mougenot

 

📍Quand ? Le jeudi 6 novembre 2025

📍Où ? Faculté de droit de l’UNamur, Rempart de la Vierge 5 – 5000 Namur. Local D01 au rdc.

📍À quelle heure ? 18h30

📍Comment s’inscrire ? via le QR code qui se trouve sur l’affiche

📍Tarif : 10€ (gratuit pour les étudiants, les membres de l’ADANam et les membres de l’UNamur) à verser sur le compte de l’ADANam BE47 0018 2628 5280 avec la communication “06-11-2025 + nom du participant”.

📍Informations complémentaires : 📩ad****@****ur.be

 

 

 

Afterwork du 5 juin 2025

L’ASM vous convie à un afterwork !

 

📍Quand ? Le jeudi 5 juin 2025

📍Où ? À Bruxelles, dans le bar “Le Super” rue des Minimes 26

📍À quelle heure ? Dès 19h

📍Pour quoi faire ? Discuter, rencontrer de nouveaux magistrats, refaire le monde (de la magistrature), râler, rire et repartir plein d’allant !

📍Comment s’inscrire ? https://urlr.me/nAw6W8

 

 

Procès fictif du 19 mars 2025

Dans le cadre des 10 ans de la journée de la Justice (le 20 mars), un procès fictif avec sur le banc des accusés Dame Justice et Sieur Etat Belge a rassemblé un public très nombreux de magistrats, avocats, greffiers, étudiants et citoyens à l’ULB

Ce 19 mars 2025, à l’occasion des 10 ans de l’alerte lancée en 2015 par l’ensemble du monde judiciaire, la justice et l’État belge ont eu à répondre des accusations portées à leur encontre par Monsieur le Procureur du Roi à savoir : 

 

pour la première

  • Dysfonctionnements divers, irrespect du délai raisonnable et discriminations dans le traitement des justiciables 

pour le second

  • Violation de l’État de droit et restrictions budgétaires abusives  

Ont participé à ce procès devant un jury populaire :

Le procureur : Me Jean-Pierre Buyle, ancien bâtonnier de Bruxelles et ancien président d’Avocats.be

La justice : Me Audrey Lackner, défendue par l’ancien Premier président de la Cour de cassation Jean de Codt 

L’État belge : Me Jacques Englebert, défendu par Me Nathalie Gallant 

La Présidente : Madame la Première présidente de la cour d’appel de Bruxelles Laurence Massart  

Les témoins : 

Monsieur le procureur du Roi de Bruxelles Julien Moinil, 

Me Nathalie Penning,  

Monsieur le professeur Bruno Colmant.

Colloque sur la définition, le contrôle et l’application de la politique criminelle – 12 mai 2022 – en collaboration avec la LDH

La LDH et l’ASM ont pris l’initiative d’organiser une journée d’études dont l’objet porte sur la définition, le contrôle et l’application de la politique criminelle. Ce colloque se déroulera en deux temps : une matinée consacrée à la présentation générale de la manière dont est définie et contrôlée la politique criminelle en Belgique, sous les angles historique, juridique et criminologique ; une après-midi analysant la question sous l’angle de problématiques spécifiques, à savoir celles de la lutte contre le covid, du droit des étrangers et de la gestion des violences policières. En effet, si la lutte contre la récente pandémie, comme la lutte contre les stupéfiants, a mis en évidence l’importance de la place occupée par le Collège dans la définition et l’application de la politique criminelle, et les questions que cela soulève, les deux autres thématiques (droit des étrangers et violences policières) se caractérisent par l’absence de toute politique criminelle officielle.

Présidence de la journée : Olivia Venet, présidente de la LDH, et Marie Messiaen, présidente de l’ASM.

Matinée9:30 : Introduction : Olivia Venet et Marie Messiaen..9:50 : Aspect historique de la question : Claude Debrulle, DG honoraire SPF Justice et membre de la LDH.10:10 : Photographie de la question sous un angle juridique : Christine Guillain, professeure de droit pénal à l’ULB et membre de la Commission Justice de la LDH.10:30 : Photographie de la question sous un angle criminologique : Dan Kaminski, professeur de criminologie à l’UCL.10:50 : Pause-café11:00 : Répondant : Ignacio de la Serna, président du Collège des procureurs généraux.11:30 : Débat avec la salle12:00 : Pause midiAprès-midiAnalyse de la question au travers de dossiers concrets :13:30 : Introduction de l’après-midi : Olivier Servais, historien et anthropologue à l’UCL.13:45 : La lutte contre le COVID : Diletta Tatti, doctorante à l’USLB, Jacques Englebert, avocat et professeur à l’ULB, et Vincent Macq, Procureur du roi de Namur.14:35 : Le droit des étrangers : Christelle Macq, doctorante UCL, Alexis Deswaef, avocat, et Anne Karcher, Parquet de Bruxelles (sous réserve).15:25 : Pause-café15:40 : Les violences policières : Sarah Van Praet, chercheuse à l’INCC et maîtresse de conférences à l’ULB, Jean-Pierre Buyle, avocat et ancien président d’Avocats.be, et Stéphanie Daoust, Parquet de Bruxelles (sous réserve).16:30 : Conclusions de la journée : Manuela Cadelli, juge au TPI de Namur et membre de l’ASM.17:00 : FinLieu : SénatDate : Jeudi 12 mai 2022.Les détails pratiques concernant les inscriptions suivront prochainement.

Colloque “gouvernement des juges – une accusation, une vertu et une analyse critique”

Le 10 octobre 2019 de 9h à 17h, l’ASM et l’Unité de droit judiciaire de l’ULB organisent un colloque consacré au

gouvernement des juges, à l’occasion du 40e anniversaire de l’ASM.

Le prix d’entrée (comprenant le lunch, et l’ouvrage édité par Anthémis) s’élève à 130 €.

L’inscription à la formation est prise en charge par l’IFJ, pour les magistrats et stagiaires judiciaires.

Avocats.be octroie 6 points de formation permanente.

Inscriptions : as*@****be.be

 

Le concept de Gouvernement des juges accompagne de longue date l’action de la Justice pour reprocher aux acteurs du monde judiciaire, lorsqu’ils contraignent ou contrarient les autres pouvoirs constitués, l’orgueilleuse ambition de s’ériger en Législateur et de violer le principe de la séparation des pouvoirs.

Le soupçon est actuellement aggravé par un certain discours populiste qui dénonce en substance et singulièrement en droit pénal et en droit des étrangers, le juridisme droits-de-l’hommiste des acteurs – non élus – du monde judiciaire en les désignant comme ennemi des peuples.

La critique est formellement contestée par certains constitutionnalistes qui décrivent au contraire le pouvoir judiciaire comme un acteur institutionnel habile, par la vertueuse disputatio qu’il impose aux gouvernants, à approfondir par le Droit, le jeu démocratique entre les élections, au seul service des gouvernés. Les cours constitutionnelles ne sont-elles pas en première ligne pour jouer ce rôle essentiel ? Et en ont-elles tous les moyens ?

Et face à cette hubris prétendue des juges, leur recadrage s’imposerait-il ? Ne convient-il pas de les gouverner à nouveau ? Cette question se pose aussi tant l’on assiste actuellement à une véritable reprise en main de la sphère judiciaire par le pouvoir politique en Europe, que ce soit au travers de cures d’austérité imposées au mépris des objectifs d’efficacité et d’indépendance de la Justice, ou de véritables réformes visant à reconstituer un lien organique entre ses acteurs et les gouvernants, en termes de nominations par exemple. L’exemple de la Turquie est paroxystique mais il doit être examiné car il révèle une tendance lourde qui marque désormais, certes à des degrés divers, les relations entre Justice et Politique.
Les différents constats qui précèdent ne doivent toutefois pas évincer la nécessaire analyse critique de l’office du juge que proposent certains sociologues et qui doit nécessairement interpeller. La justice, spécialement pénale, ne constitue-t-elle pas systémiquement un formidable outil de gouvernement des masses au seul service de l’ordre établi et des puissances en place ? D’ailleurs, les avocats n’ont-ils pas régulièrement l’occasion de nourrir un avis sévère sur cette question tant le travail des juges serait souvent très en deçà du besoin de justice de chaque justiciable que Simone Weil décrivait comme « ineffaçable au cœur de l’homme » ?
Face aux tensions produites par ces différents récits, quel est alors le rôle du New Management Public appliqué à la Justice ? A-t-il renforcé ou contrarié cette fonction particulière exercée au service d’une démocratie pérenne ou au contraire validé une justice docile, plus expéditive et peu soucieuse de créativité et d’humanisme ?
A l’occasion des 40 ans de l’Association syndicale des magistrats, son conseil d’administration et l’Unité de droit judiciaire de l’ULB ont voulu affronter, au vu de son actualité et de son caractère essentiel dans l’équilibre démocratique, ce reproche constant du Gouvernement des juges et tenter d’en proposer un élargissement, un approfondissement et une analyse critique. Fidèle à la doctrine de questionnement de l’ASM, la critique du fonctionnement non démocratique de la justice du fait même des juges n’a pas été évincée.

Colloque : “le droit, marchandise ou bien commun ?”

Le 16 mai dernier, l’ASM a co-organisé, avec le Séminaire interdisciplinaire d’études juridiques de l’Université Saint-Louis, un colloque consacré aux nouveaux modes de production du droit, tiraillé entre les lois du marché, d’une part, et une réappropriation par la société civile, d’autre part. La journée a été riche en enseignements et les croisements entre les différentes interventions, qu’on n’imaginait pas a priori se juxtaposer au cours d’une même journée, ont permis de donner un éclairage nouveau et percutant sur notre société actuelle. L’ensemble des exposés peuvent être réécoutés gratuitement, en attendant la sortie de l’ouvrage, aux éditions Anthémis, à l’automne prochain.

Le colloque en vidéo sur You tube

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